CONSTRUCTEUR DE MAISONS
en Nouvelle-Aquitaine [Gironde & Landes]

En entendant parler de normes parasismiques vous avez envie de sourire ? Après tout, la France métropolitaine n’est pas l’Indonésie ?

Et pourtant la France est un territoire au substrat faillé très ancien et comporte des zones géologiques historiquement sensibles qu’il s’agit de prendre en compte lors de la construction de votre maison sous peine de voir sa maison se fissurer ou dans le pire des cas s’effondrer.

La construction en France de maisons individuelles de conception simple relève des règles PS-MI 89 révisées en 92 dont nous vous rappelons dans cet article les grandes lignes.

Voici les grandes lignes de cette proposition simplifiée qui concerne la maison individuelle comportant au maximum un rez-de-chaussée, un étage et des combles, avec une hauteur n’excédant pas 6,60 m pour les maisons à étage et 3,30 m pour le plain-pied, et enfin avec des charges d’exploitation des planchers inférieures ou égales à 2,5kN/m2.

Dans ces conditions, le constructeur peut se passer de bureau d’étude, s’il lit en détail la norme parasismique. Dans le cas contraire il devra faire appel à un bureau d’étude pour appliquer la réglementation parasismique adaptée.

Voici quelques exemples de la réglementation simplifiée :

• L’implantation de la maison sur un site à risque comme le bord d'une falaise est à proscrire, il est préférable de faire réaliser une étude géotechnique ;
• Le recours à des formes simples en plan et en élévation est privilégié : la maison est de forme rectangulaire avec des décrochements limités ;
• La stabilité de la maison est assurée par des murs de contreventement dans les deux sens (façades et pignons) ;
• Afin de ne pas affaiblir la construction, la dimension des ouvertures en façade est limitée ;
• Les balcons et les planchers en porte-à-faux supérieurs à 1,50 mètre sont interdits ;
• Les masses lourdes (supérieure à 1 tonne) aux étages ne sont pas autorisées ;
• Les structures en maçonnerie sont réalisées à l'aide d'éléments creux normalisés d'une épaisseur de 20 cm minimum, les blocs pleins ou le béton banché ont une épaisseur minimale de 10 cm ;
• La hauteur des souches de cheminées n'excède pas 1,40 mètre (voir arrêté du 15 septembre 2014 modifiant l'arrêté « bâtiments du 22 octobre 2010 » et le référentiel dimensionnement parasismique des éléments non structuraux du cadre bâti : justifications parasismiques pour le bâtiment « à risque normal », version 2014)

Les dispositions ci-dessus et les règles de justification concernent principalement les éléments structuraux, c'est-à-dire ceux qui participent à la stabilité de l'ouvrage. Les éléments dits non structuraux (cloisons, faux-plafonds…) sont aussi concernés et font l'objet de dispositions et de justifications. C'est l'arrêté du 15 septembre 2014 modifiant l'arrêté « bâtiments du 22 octobre 2010.